mardi 12 mars 2013

La conséquence2 -B2.1 + activités





Les conjonctions de subordination


1.  Si bien que (sans nuance particulière)

Cette conjonction présente la conséquence sans nuance particulière.
On a laissé la porte de la cage ouverte si bien que l’oiseau s’est échappé et que le chat l’a mangé.

Tant et si bien que est une forme d’insistance.
L’enfant se balançait sur sa chaise, tant et si bien qu’il est tombé.

2.  De (telle) manière que/ de (telle) sorte que/ de (telle) façon que

Ces conjonctions insistent sur la manière d’agir.
L’appartement de cette personne handicapée est organisé de telle manière qu’elle peut y vivre complètement seule.


3.  Au point que / à tel point que

Ces conjonctions insistent sur l’intensité.
Le vieux château menaçait de s’écrouler au point qu’on a été obligé d’en interdire l’accès aux visiteurs.


Remarque générale :
Le conditionnel peut être employé à la place de l’indicatif pour exprimer l’éventualité, le désir.
Comparez :
J’ai une telle envie de dormir que je vais me coucher tout de suite. (fait réel à indicatif)

J’ai une telle envie de dormir que je me coucherais bien tout de suite. (désir à conditionnel)

 

LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES AU SUBJONCTIF


Quand la conséquence est liée à une appréciation qui la présente comme irréalisable ou éventuelle, on emploi le subjonctif.
Le verbe principal et le verbe subordonné ne doivent pas avoir le même sujet.

1.  Assez …pour que/ trop …pour que +verbe/+nom/+nom

Ces expressions expriment une appréciation.
-Il pleut trop pour que le match de tennis commence à 15h.

-C’est un excellent juriste. Il connaît assez la question pour qu’on lui fasse totalement confiance.

-Le lac n’est pas assez gelé pour qu’on aille patiner.

-Vous parlez trop vite pour qu’on vous comprenne.
-Il y a trop de différences entre pays riches et pays pauvres pour que le monde soit en paix.


2.  Si…que/ tellement…que/tant…que/te(le)(s)…que/au point que

Ces conjonctions sont suivies du subjonctif lorsque la principale est interrogative ou négative. La phrase exprime alors une restriction.
-Il ne fait pas un tel froid qu’il soit nécessaire d’allumer le chauffage.

Remarque générale :
Quand il y a deux subordonnées, la seconde est introduite par que.
-Ce journal est vraiment trop partial pour que je le lise et que je puisse le recommander.


ACTIVITÉS: cause et conséquence



 

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